Les normes de l’European chicken commitment (ECC)
La semaine dernière Leclerc a annoncé qu’elle prendrait compte des normes de l’European chicken commitment (ECC) dans la sélection de ses produits. Une annonce qui s’ajoute à celles de Monoprix, Auchan, Système U, Les Mousquetaires dans le domaine ces derniers mois.
Porté par une trentaine d’ONG européennes (dont CIWF, Welfarm et L214 pour la France), le European Chicken Commitment se veut être un référentiel de bien-être animal pour les poulets de chair. Il comporte plusieurs critères :
- l’utilisation de souches de poulet à croissance plus lente,
- une densité d’élevage plus faible (30 kg/m² max), de la lumière naturelle, des perchoirs et des substrats à piquer,
- un abattage plus respectueux des animaux et un audit externe de ces standards.
- ECC proscrit également l’accrochage des animaux vivants sur la chaîne d’abattage
- Adopter l’étourdissement par atmosphère contrôlée (utilisation de gaz inertes ou de systèmes multiphasés), ou une autre technique d’électronarcose efficace n’impliquant pas un accrochage des poulets vivants.
Grande distribution et restauration s’engagent à respecter ce cahier des charges dans leurs approvisionnements d’ici 2026, que ce soit pour le poulet frais, congelé ou transformé. Certaines enseignes vont même encore plus loin en annonçant que, en plus des 100 % de poulets ECC, 20 % d’entre eux auront accès au plein air ou à un jardin d’hiver. Ces décisions sont bien trop souvent prises sans concertation avec la filière sous la pression d’actions de certaines ONG animalistes ; elles servent alors de sauf-conduit pour continuer l’activité de l’entreprise et préserver son image.