Selon l’étude de l’université malaisienne Sains, publiée dans le journal Food Hydrocolloids, « la gélatine de poisson, et plus particulièrement celle de poisson d’eaux chaudes, possède des caractéristiques similaires à celles de la gélatine de porc, et pourrait donc être considérée comme une alternative. »
La demande de l’industrie agroalimentaire en gélatine ne cesse de croître. Elle atteint environ 326.000 T par an, dont 46% de gélatine porcine et 29% de gélatine bovine. Or ces produits rencontrent le manque de confiance des consommateurs (suite aux différentes épidémies et scandales) et les interdictions religieuses (islam, judaïsme, hindouisme).
La gélatine de poisson pourrait donc permettre de satisfaire la demande du marché halal et casher notamment.
Cependant, les scientifiques modèrent leurs résultats par la faible disponibilité en gélatine de poisson à court terme, du fait notamment d’un rendement de production limité. Des recherches complémentaires restent donc à mener sur la maîtrise du process.